you know i'm here

NOM Ҩ Harlow PRÉNOMS Ҩ David Gaze SURNOM(S) Ҩ Dave... ÂGE Ҩ 24 ans DATE DE NAISSANCE Ҩ 30 septembre LIEU DE NAISSANCE Ҩ Gotham City CAPACITÉS Ҩ Une capacité d'analyse particulièrement fine STATUT CIVILҨ Célibataire ACTIVITÉ(S) Ҩ Policier dans la Homicide Division CARACTÈRE Ҩ Calme, taciturne, complexé, vénal, sceptique, angoissé, assidu, travailleur, passionné, curieux, esprit critique aigu, naïf, sensible, sang-froid, calculateur, pas drôle, maladroit,froid, suicidaire à ses heures perdues, râleur SECRET(S)Ҩ Un malêtre persistant et chronique, qui l'amène parfois à des conduites mortifères SIGNE(S) PARTICULIER(S)Ҩ Des traces de scarification aux poignets, plus ou moins récentes GROUPE Ҩ Gotham City Police

if we exchanged the roles.

Une fois, quand il était petit, il s'est cassé le bras droit en jouant au baseball. ◦ Ça l'a soigné à tout jamais du sport ◦ et de toute activité physique en général. ◦ Il raconte sa vie et ses réflexions sur son blog. ◦ Il aime se promener dans les musées, surtout lorsqu'ils sont vides. ◦ Il dissimule un goût prononcés pour les fast-food. ◦ Il aime regarder les filles danser. ◦ Mais il n'aime pas la musique qui les fait bouger. ◦ Il aime la pluie. ◦ Il ne sait pas conduire. ◦ Il aime porter des vêtements de luxe. ◦ Mais n'en a pas les moyens. ◦ Il se balade avec ses lames de rasoir dans sa poche. ◦ Penchant fort pour le plaisir solitaire. ◦ Des fois, quand il pleut, il pleure. ◦ Il se ronge les ongles. ◦ Il aimerait faire le tour du monde. ◦ Mais la flemme. ◦

the story of my life.

« Honnêtement, je doute que ce soit une bonne idée, David. »
Tic.
« C'est vrai, après tout ce qu'il arrive en ce moment... »
Tac.
« Tu as entendu les infos ? »
Tic.
« Encore des morts. Toujours des morts, ça n'arrête pas. »
Tac.
« Maman, tu vois bien qu'il n'écoute pas. »
Tic.
« Dave ? »
Tac.
« Hum ? »
L'aiguille s'immobilise, le brouillard s'estompe. Nuées intellectuelles, unique moyen d'échapper aux bavardages incessants, verbiages féminins épuisants. Futiles. Artificiels. Il n'y a qu'à s'endormir dans sa tête pour y échapper, se concentrer sur un détail. Tic. La pendule au fond du café, par exemple, qui te rappelle combien le temps est long et lent. Épuisant lui aussi. Tac. David les regarde parler. Pourquoi s'est-il retrouvé doté à la fois d'une mère et d'une sœur, il ne le saura jamais. C'est ainsi. Comme tout le reste ; c'est ainsi. Il se redresse, leur sourit gentiment.
« Je dois y aller, passez une bonne journée. »
Il laisse un billet sur la table et sort.
« Il n'écoute jamais ce qu'on lui dit... » murmure Cécily, sa sœur, pour elle-même.
Et David s'élance sous la pluie,l'esprit ailleurs mais clair. Pourquoi tant de bruit autour de lui. Pas que des voitures qui passent, l'aspergent gentiment en roulant dans les flaques d'eau, pas seulement ce vrombissement entêtant nécessaire au fonctionnement de toute ville, non, il pense aux éclats de voix dans sa famille, à tout ce tintamarre et ces grondements vains causés par sa dernière lubie.
« Mais David ! Tu es un garçon si intelligent ! »
C'était discutable.
Bien sur, pour sa mère, il l'était. Facile.
Un gamin est intelligent parce qu'il a sauté une malheureuse classe, s'est fait remarqué par un professeur de lettres pour sa maturité surprenante en dépit de son jeune âge ? Parce que pour lui, les réponses attendues dans les bouquins d'énigmes sont évidentes ? Ça n'avait pas de sens. Pas pour David en tout cas qui, malgré les promesses d'un avenir brillant, ne voyait en ses capacités qu'un pis-aller à la morosité quotidienne. Tout était si banal autour de lui. Il était peut-être vaguement différent. Pas de quoi en faire un drame.
Face à cet avenir béant (« Mais c'est génial, David ! Tu peux faire tout ce que tu veux ! » disait sa sœur. Tu parles.), il n'avait su trouver qu'une réponse, une unique ligne de conduite : le service. Se rendre utile, ne pas se laisser pourrir quelque part, paumé dans la société. Agir, après avoir tant réfléchi, forme d'opposition à toutes les divagations de son âme qui l'avait assailli lorsqu'il avait entrepris ses études. Ça avait été dur, bien sur. Lui qui n'avait jamais été qu'une tête. Malingre, même pas grand, il avait toujours rechigné à sortir de derrière son bureau, le centre de sa vie, de l'étude, où il était si bien... jusqu'à ce que réfléchir, réfléchir sur tout, pour tout, tout le temps, le rende malade. Il en avait des nausées, des spasmes, n'en dormait plus. Il fallait chasser tous ces mots qui se bousculaient dans sa tête. Sortir. Il n'avait pas vraiment eu le choix. Cette conclusion qui finalement plaçait l'action comme nouvelle ligne de conduite pour sa vie, il aurait préféré qu'elle fût autre. Mais il avait été incapable de la suppléer à quoique ce soit. Quand tout, alors, était devenu évident, il s'était condamné seul. Il ne se sentait pouvoir vivre décemment que dans cette vocation, et pourtant, il savait qu'il allait la détester, tant elle remettait en cause les habitudes confortables de sa petite vie bien calée de bourgeois lambda.
Il s'arrête de marcher, feu rouge oblige. Il pleut toujours.
Après trois ans et demi d'études en sciences humaines variées, il était dans la police de Gotham depuis maintenant cinq mois. Un poste pourri, donc. Inévitablement. Un vague boulot d'analyste pour soutenir les enquêtes avec des rapports traitant à la fois de l'étude du comportement du sujet dans sa relation avec lui-même et la société. C'était une manière de leurrer sa superficialité, le fait qu'on n'avait pas vraiment besoin de lui, qu'il avait été pris plus par un jeu complexe de quotas et de subventionnements qui dépassait tout le monde plus que par une réelle nécessité. Mais ça n'allait pas toujours rester ainsi, David le savait. Il le voulait. On lui avait promis qu'il intègrerait bientôt une équipe de terrain. Il n'attendait que ça, il n'en pouvait plus de son bureau, de sa chaise, des papiers. Il voulait de la boue, de la douleur musculaire. De l'adrénaline, en fait. Cet effort lui coûtait. Il savait d'avance qu'il allait détestait devoir courir, se presser, agir sous la pression. Mais il y aurait autre chose. Il ne savait pas quoi encore, mais il le sentait. Il l'espérait si fort. Construire sa vocation sur la punition des mauvais et le salut des bons, avec un tel projet, tout devait devenir sain, trouver sa justification. Il y avait un ordre dans la vie, une hiérarchie dans la société, il le savait puisqu'il l'avait étudiée brillamment. Il n'avait plus qu'à trouver cela, et faire en sorte de rétablir l'ordre. Se rendre utile, dévouer sa vie aux autres. Quand on ne sait plus à quoi on sert, pourquoi on existe, la pensée d'avoir sauvé une âme,rétabli la justice, ça justifiait toute son existence. Et c'était ce dont il avait cruellement besoin. Si son projet, dans le fond, n'avait pour objectif que son épanouissement absolument personnel, et s'il se trouvait que ce même projet prenait en compte le bien-être de « gentils », c'était une heureuse coïncidence. Voilà tout.

you give love a bad name

PSEUDO/PRENOM Ҩ Danny CONNEXION Ҩ au moins une fois par jour OU AS-DÉCOUVERT LE FORUM Ҩ Par Dimitri CODE DU RÈGLEMENT Ҩ validée par lennon. UNE SUGGESTION ? UN AVIS ?Ҩ Très joli forum \o/ UN DERNIER MOT Ҩ Advienne que pourra !
 

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[size=11][b]JOSEPH GORDON-LEVITT[/b] ☞ [i]David G. Harlow[/i][/size]