you know i'm here

NOM Ҩ Vojtĕch provenant du premier bourreau de sa vie. PRÉNOMS Ҩ Aleksandr, Piotr ne faisant que prouver au monde ses origines russes. SURNOM(S) Ҩ Pour la plupart des gens, il est préférable de ne pas lui donner de surnoms. Pour ceux qui y sont autorisés, c'est sous le pseudonyme d'Alek qu'il faut l'appeler. Son surnom de criminel est quant à lui Psych car son travail s'accompagne toujours d'une grande réflexion. ÂGE Ҩ La trentaine tout juste acquise. DATE DE NAISSANCE Ҩ 15 février 1982. LIEU DE NAISSANCE Ҩ Dans un bordel de Moscou en Russie. CAPACITÉS Ҩ Il est surdoué ce qui est plus qu'utile pour réaliser ses méfaits. Il possède aussi une très bonne mémoire photographique est capable de se souvenir d'une personne qu'il a vue même dix ans auparavant. Il n'oublie jamais rien. Il a un viseur à la place des yeux si bien qu'il peut tirer avec n'importe quoi et atteindre sa cible. Un jour il a tué quelqu'un avec une simple fourchette. II a une notion du bien et du mal très particulière qui provoque chez lui un comportement très sadique. Il sait se représenter parfaitement une scène dans son tendre esprit. Cela lui permet d'anticiper légèrement ses gestes et d'avoir toujours une longueur d'avance sur les autres. STATUT CIVILҨ Officiellement, il file le parfait petit amour avec la belle Crystal. Tout cela n'est que comédie puisqu'il est officieusement célibataire et pas vraiment prêt à se casser. Il désire garder sa liberté. ACTIVITÉ(S) Ҩ Criminel sadique. CARACTÈRE Ҩ Froid ☞ Manipulateur ☞ Légèrement asocial ☞ Charismatique☞ Sans scrupule ☞ Méticuleux ☞ Sadique ☞ Violent ☞ Agressif ☞ Brutal ☞ Peu parfois paraitre arrogant ☞ Autoritaire ☞ Blessant par sa franchise ☞ Colérique ☞ Cache ses émotions ☞ Malsain ☞ Calculateur ☞ Séducteur ☞ Calme (lors de ses délits) ☞ Déterminé ☞ Ne passe pas inaperçu ☞ Endurci ☞ Futé ☞ Incontrôlable ☞ Intuitif ☞ Indépendant ☞ Imprévisible ☞ Méfiant ☞ Meneur ☞ Taquin ☞ Ordonné ☞ Possessif ☞ Perspicace ☞ Protecteur (que envers sa collaboratrice) ☞ Provocateur ☞ Antiromantique ☞ Réservé ☞ Égoïste ☞ Sûr de lui ☞ Gentil (à sa manière étrange et qu’avec les junkies) ☞ Sans peur ☞ Volage ☞ Acharné ☞ Entêté . SECRET(S)Ҩ Il est le fruit d'un viol. Sa mère avait à peine quatorze ans quand elle l'a eu. Elle avait été vendue par ses parents comme fille de joie et ce fut là qu'elle rencontra le père de Alek qui n'était nul autre que son mac. SIGNE(S) PARTICULIER(S)Ҩ Son dos est couvert de cicatrice, un cadeau laissé par son géniteur. Certaines d'entre elles, bien marquées dans sa chair, forment même le mot bâtard en russe. GROUPE Ҩ beautiful human.

if we exchanged the roles.

Son cerveau est son meilleur allié comme son pire ennemi. Déclaré surdoué depuis son plus jeune âge, il a toujours appris par lui-même. L'école n'a toujours été pour lui qu'un concept. Ses parents ne savaient pas l'y conduire et de toute façon personne ne savait quoi faire de lui. Grâce à sa mémoire photographique, il lui suffit de lire ou voir quelque chose pour s'en souvenir à jamais. Il fait d'ailleurs des cahiers où il note tout ce qu'il voit en une journée. Avec son génie, il aurait pu accomplir pleins de choses, avoir une vie de rêve mais ce n'est point ce qu'il a choisi. Pourrit jusqu'à la moelle par la vie, il s'est dirigé vers une voie pas très réglementaire où il a évolué comme un poisson dans l'eau. Rien ne pourrait l'arrêter à par lui-même. Son esprit est quelque peu dérangé et il aura toujours un grand problème pour s'intégrer totalement dans une société conventionnelle. Il a toujours été mis de côté par ses paires, si bien que maintenant, personne ne compte pour lui. Il a aussi développé sa propre forme de raisonnements sur le bien et le mal. Sa version est quelque peu tordue et pas toujours très juste pour ses pauvres victimes. Il peut aussi se représenter mentalement une situation et cela peut l'empêcher de commettre une bêtise. Toutefois, bien que son intelligence soit un don, elle est aussi sa malédiction, le rendant à jamais différent des autres. Lui condamnant son accès au bonheur, du moins le conventionnel, mais pas cela qu'il s'est construit avec le temps. ◦ Les armes sont ses jouets favoris. Il en a d'ailleurs caché dans chaque pièce de son appartement et il possède une pièce secrète dans laquelle il range la plupart de celles-ci. Tirer est sans doute ce qu'il a appris le plus facilement. Il est presque né avec une arme entre les mains. Son premier meurtre n'a été nul autre que l'assassinat de son père. Toutefois, ce ne fut pas avec un flingue qu'il mit fin à sa vie mais avec un petit couteau. Cela dura des heures pour son plus grand plaisir. ◦ Il ne laisse personne se mettre sur sa route ou l'empêcher d'accomplir ce qu'il désire. Trop longtemps on l'a bâillonné et torturé. Maintenant, il fait bien pire aux quatre. Une façon comme une autre pour lui de se venger de toutes ses années d'horreurs. ◦ Il peut-être d'une violence sans nom ce qui, mêlé au sadisme qui a gagné son être avec les années, peut faire beaucoup de dégâts. Il n'a pas de limite et parfois, il peut aller trop loin rien que pour cette sensation de bienêtre qu'apporte la violence à l'état pure. ◦ Chaque fois qu'il va voir une junkie dans la rue, il ne va pas pouvoir s'empêcher de la ramener chez lui et d'essayer de l'aider. Il ne fait pas cela pur racheter ses erreurs ou pour une autre raison honorable. Il ne peut simplement pas s'en empêcher. Tout cela vient de la seule femme qu'il ait un jour aimée mais rien ne s'est bien fini entre eux. C'est au nom de se souvenir qu'il agit de la sorte. ◦ Il ne boit jamais d'alcool, il déteste la sensation de ne pas se sentir totalement maitre de lui-même. ◦ Il ne vit à Gotham que depuis ses vingt-sept ans. Son palmarès de crimes était déjà bien rempli avant son arrivée ici mais il n'a fait qu'augmenter avec les années. Il porte un masque noir chaque fois qu'il commet ses méfaits. ◦ Il vit en collocation avec Crystal depuis un peu moins d'un an et tout cela est en train de devenir assez malsain. Peu à peu, il commence à dépendre de sa présence et cela ne l'enchante guère bien au contraire. D'un autre côté, une certaine forme de possession commence à naitre à son égard. ◦ Il parle de nombreuses langues telles que le russe, l'anglais, le français, l'italien et le polonais. Il apprend les langues avec une facilité plus que déconcertante. ◦ C'est un assidu de musique, il a d'ailleurs appris avec les années à jouer de nombreux instruments pour le plus grand plaisir des autres. ◦ Il sait assez bien cuisiné même si peu de monde connait ses talents. ◦ Il est très fortuné même s'il ne le montre à personne. Il faut dire que ses rentrés d'argents non rien de très légales. ◦ Avec la gente féminine, il se comporte bizarrement. Il aime séduire sa proie, la faire sienne et s'amuser avec elle. Il fait preuve d'une certaine dose de sadisme n'hésitant pas à les marquer à l'aide d'un petit couteau. Il aime aussi leur faire du mal, pas beaucoup, simplement assez pour se sentir totalement maitre de la situation. Son plat favori, les jeunes demoiselles totalement innocentes. Il aime les détruire jusqu'à la moelle. ◦ Commencer des bagarres est l'un de ses nombreux plaisirs, il aime la sensation de réduire quelqu'un à néant, de voir son sang coulé sur le sol et de gagner la partie. C'est un homme étrange et personne ne pourra le changer. Son humanité est presque totalement partie avec les années. ◦ Il forme avec Crystal un couple fictif qui est leur couverture. Personne ne se doute qu'ils sont des collaborateurs criminels et que les cris que l'on entend parfois sortir de chez eux sont provoqués par des petites séances d'entrainement plutôt que par des parties de jambes en l'air endiablée. Quoique par moment, il est possible que ces cris proviennent bel et bien d'une bonne dose de sport de combat très rapproché. ◦ Il ne croit pas en une vie après la mort et profite donc de celle qu'il a maintenant pour faire tout ce qu'il désire. ◦ Il a eu de nombreuses identités au court de sa vie, se faire passer pour un autre est tout un art pour lui. Dans une autre vie, il a sans aucun doute été un grand comédien. Berner son monde est d'une facilité déconcertante pour lui. ◦ Il a un physique et un style vestimentaire qui ne le font pas passer inaperçu. Cela lui plait d'une certaine manière. ◦ Ses rêves sont remplis des violences qu'il a subi plus jeune. Il lui arrive parfois de rêver qu'il étrangle quelqu'un. Il est donc très déconseillé de dormir en sa compagnie.

you give love a bad name

PSEUDO/PRENOM Ҩ écrire ici CONNEXION Ҩ 5/7i OU AS-DÉCOUVERT LE FORUM Ҩ Bazart. CODE DU RÈGLEMENT Ҩ validée par lennon. UNE SUGGESTION ? UN AVIS ?Ҩ Très joli forum. UN DERNIER MOT Ҩ .

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[size=11][b]BENEDICT CUMBERBATCH[/b] ☞ [i]aleksandr p. vojtĕch[/i][/size]

the story of my life.

La douleur le terrassait de toute part et pourtant aucun son ne sortait de ses tendres lèvres. Il ne voulait pas lui donner ce plaisir. Ses yeux pourtant se remplissaient de larmes et il ne pouvait rien faire pour changer cela. Il avait mal, terriblement mal. Son corps n'était que souffrance et il ne voulait même pas voir dans quel état se trouvait son corps. Penser à un ailleurs, voilà ce qu'était sa seule échappatoire, se voir heureux, autre part, comme tant d'autres enfants. Non, il serait heureux sur le Nautilus en compagnie du Capitaine Nemo ou encore cherchant le trésor d'une île déserte. Tout lieu pouvait convenir du moment que ce n'était pas ici. Les coups cessèrent et son corps fut projeté sur le sol froid, une douce récompense, l'impression de retrouver un semblant de dignité. Il entendit ses pas se diriger vers la porte cependant il ne bougea point. Il se contenta de fermer doucement ses paupières et de laisser le temps tout effacer. Aujourd'hui, cela faisait exactement dix ans, neuf mois, onze jours, treize heures, quarante-trois minutes et six secondes qu'il vivait sur cette terre. Il n'était pas totalement sûr qu'on lui ait donné l'heure exacte. Les minutes ainsi que les secondes ne pouvaient pas être totalement précises toutefois, il contentait de ce temps. Une durée courte à l'échelle d'une vie mais qui dans son univers paraissait duré des années. La relativité de son existence ne passait pas dans le bon sens et il ne pouvait rien faire pour l'améliorer. « Alek ! » Pas le temps de lui demander de s'en aller qu'elle était déjà tout près de lui. Avec une grande délicatesse, elle le serra doucement contre lui avant de l'emmener vers la loge. Certains s'inquiéteraient sans doute que ses pauvres petits yeux d'enfants soient confrontés à un défile de femme en petites tenues se changeant pour leur numéro. Lui, cela ne lui faisait rien, il n'y pensait même pas. La normalité de son existence n'existait plus depuis bien longtemps. Lui trouvant un petit coin à l'écart, elle se saisit de la trousse de secours et y chercha les différents instruments nécessaires à ses soins. Elle savait que cela ne serait pas d'une grande aide mais qu'au vu de la situation, c'était le mieux qu'elle pouvait faire. Il sentit la main de la demoiselle se saisir de sa chevelure pour la caresser doucement. Un léger sourire naquit sur son visage même si la douleur dans son dos ne cessait pas vraiment. La dame se mit à le soigner tandis qu'il restait sans bouger, se concentrant dans sa tête pour trouver le lieu parfait, celui où il aimerait tant se trouver maintenant. « Chut mon canard, tout va bien aller. Je suis là et tant que ce sera le cas, il ne te touchera plus. » Il savait qu'elle voulait le rassurer cependant cela ne marchait nullement. Il n'était peut-être pas très grand mais il comprenait assez bien la situation pour comprendre que rien ne pourrait changer la situation. Non, il resterait toute sa vie le jouet de son propre père, de cet homme pour lequel il n'éprouvait que du dégout. Pourquoi se comportait-il ainsi avec lui ? Il n'avait aucune réponse simplement des hypothèses. La plus probable d'entre elles était qu'il n'avait jamais accepté que sa catin de mère tombe enceinte de lui, qu'il n'ait pas pu plus profiter d'elle avant qu'elle soit déformée par son arrivée. Il lui faisait payer la perte de sa future star. Sa mère, il ne l'avait jamais connu. Elle était partie sans que personne ne sache où. L'avait-il fait taire ? Avait profité de l'accouchement pour s'échapper de cet enfer ? Il n'en savait rien. En le voulant ou non, elle l'avait abandonné à un bourreau qui lui faisait payer son existence chaque jour. L'enfer sur terre. Fermant doucement les yeux, il se laissait bercer par la voix mélodieuse d'Elena. Sans doute que dans ce monde étrange, elle était son seul point de repères.

Une lame s'enfonçait dans le corps déjà bien abimé sans qu'aucune émotion de dégout n'arrive sur son tendre visage. Il était là, sourire aux lèvres, totalement persuadé qu'il accomplissait à ce moment ce pourquoi il vivait. Quinze ans, cela faisait bien trop longtemps qu'il courbait l'échine sans jamais rien dire. Il avait bien trop encaissé et maintenant il libérait le tout. On avait voulu le détruire parce qu'il était différent, parce qu'il était né où il ne fallait pas et qu'en plus, il n'entrait dans une norme. On l'avait diagnostiqué surdoué et au fond, cela l'avait peut-être sauvé. Comment aurait-il pu sinon devenir quelqu'un d'instruit dans le milieu où il avait vécu ? Aucune chance, il serait devenu une bête sans cervelle. Aujourd'hui, il en était une mais d'un type beaucoup plus dangereux, il pensait plus rapidement qu'autrui et c'est ce qui allait causer la perte de son géniteur. Assis sur son corps, il laissait doucement glissé la lame sur sa peau, enfonçant le couteau dans la chair afin de former un mot. Salaud s'écrivait en lettres rouges sang sur sa peau de cochon. Tout cela était si facile, beaucoup plus qu'il ne l'aurait jamais pensé. S'il l'avait su plutôt, aucun doute qu'il se serait rebellé plus tôt, qu'il aurait renversé les choses bien avant. « Contrairement à toi, je ne ferais pas durer ce supplice toute ta vie... » Il n'avait que de la haine pour cet homme qui l'avait totalement tué, qui s'était amusé à le détruire, l'amenant presque à détester toute l'humanité. Maintenant, il devenait un meurtrier, par sa faute. Peut-être qu'il avait cela dans ses gênes, que même s'il détestait l'attitude de son paternel, il n'était pas totalement différent et c'est ce qui l'avait fait survivre. « Au revoir Vojtĕch... » Une dernière lame s'enfonçant dans son cou, avant qu'il ne se relève, sourire aux lèvres. Il s'est enfin vengé d'année de violence, de mépris, de rabaissement et même s'il gardera toujours ces traces sur son corps, il est maintenant libre. Ressortant de la pièce, il se dirige sans un bruit vers son sac, préparé à l'avance. Tout ce dont il a besoin pour vivre se trouve dedans. Jeune, il l'était sans doute un peu trop pour partir sans personne mais il avait de son côté son intelligence qui l'amenait à se débrouiller comme personne. Trafiquer sa carte d'identité, s'en aller loin, gagner de l'argent de toutes les manières possibles et inimaginables. Une vie s'offrait à lui et il allait tout faire pour la saisir, pour la rendre agréable et unique. Un dernier regard vers son ancienne vie et il s'en va, à pied, tel un vagabond, prêt à partir à l'aventure.

Son regard se faisait triste tandis qu'il remarquait l'implacable vérité. Elle avait craqué, cela se lisait sur ses traits et sur son corps remplit de crissement. Qui plus est, elle n'osait pas le regarder droit dans yeux. « Je suis désolé... » Il n'avait pas besoin de l'accuser, elle avouait d'elle-même son péché et cela n'en était que plus déchirant. Son regard se perdait dans le sien avec une violence plus qu'infinie tandis qu'elle pleurait à chaudes larmes. Elle s'approchait de lui et il n'avait pas la force de la repousser toutefois son corps resta de marbre ne bougeant pas d'un pouce. Priska s'accrocha doucement à lui avant d'éclater en sanglot. Ne pouvant se retenir davantage, il serra doucement ses tendres bras avant de l'embrasser dans le cou. « Ne pleure pas mon ange... » Il posa délicatement ses lèvres sur les siennes et scella son amour dans un baiser. Elle était le point d'ancrage de son existence, la seule qui l'amenait à se comporter de la sorte. D'une certaine manière, elle l'avait sauvé de lui-même et cela n'avait aucun prix. Pour elle, il était resté vivre à Varsovie, il s'était installé, avait repris une vie plus ou moins normale et oublié tous ses vieux démons. Il voulait être l'homme dont elle avait besoin et pour cela, il était prêt à beaucoup de sacrifices. La tenant toujours contre lui, il se maudissait de ne pas avoir vu les signes avant-coureur. Sa tendre petite amie était une vraie junkie et lui, il voulait la sauver, depuis l'instant où son regard c'était posé sur elle pour la première fois. C'était étrange de constater combien les choses avaient changé, comment une seule seconde vers elle avait suffi à le faire renaitre de ses cendres. Il était tombé amoureux comme d'autres tombent d'une échelle. Même maintenant, il ne comprenait pas ce qui lui était arrivé. Lui qui n'avait jamais éprouvé le moindre sentiment pour personne au court de son existence ne pouvait plus se passer de cette délicate femme pourtant si fragile. Son opposé total qui l’amenait pourtant à réaliser des miracles. Elle était la seule sachant pour son passé, celle qui l’épaulait lorsque pendant une nuit noire, il cauchemardait. Elle supportait ses crises de violences pendant lesquelles, il manquait parfois de peu de la frapper. Chaque fois il s’en voulait parce qu’elle était l’ange de son monde, sa raison de vivre et même de mourir. Tranquillement, il la porta doucement dans leur grand lit tout en la berçant. Il savait qu’elle voulait en reprendre mais il ne la laisserait en aucun cas faire. Il faudrait lui passer sur le corps pour qu’elle en reprenne, pour que cette horreur traverse à nouveau ses tendres lèvres. Les heures passèrent et il viellait, tel un gardien sur son bien le plus précieux, essayant de combler le manque de sommeil qui devenait de plus en plus puissant. Si bien que malgré lui, il finit par fermer ses tendres paupières. Le soleil déchira la pièce lorsqu’il ouvrit enfin les paupières et presque immédiatement, il comprit que quelque chose n’allait pas. Presque immédiatement, il sursauta, remarquant qu’à la place de sa tendre personne, se trouvait un petit mot, remplis de traces de larmes. Un simple désolé, je ne peux pas résister et il se sentit mourir, tuer sur place. Avec ces dernières forces, il alla dans sa commode et prit son arme. Il sortit de la pièce, courut dans les rues, rechercha l’endroit où il pourrait la trouver. Il ne mit pas longtemps avant de retrouver le lieu dans son esprit. Il avançait le plus rapidement possible, bousculait tout le monde sans la moindre gêne, rien n’avait d’importance à par elle. Entrant dans la pièce, il attrapa la première personne qu’il trouva et la poussa contre le mur le plus proche. « Où est Priska ! » Sa voix n'était que colère et l'homme lui indiqua une pièce de la main. Entrant sans attendre, il assista à l'horreur la plus totale, elle était là, sans bouger, totalement sous l'emprise de ses mauvaises substances. Il accourut vers elle et ce fut lorsqu'il se saisit de sa main qu'il remarqua l'horrible vérité. Toute chaleur avait disparu de son corps et pour la première fois depuis longtemps, il pleurait. La colère s'emparait de lui tandis qu'il serrait son corps sans vie. La drogue l'avait eu, l'avait conduit sur une mauvaise voie et les gens qui lui avaient vendu sa dose allait le payer. La serrant tendrement, il l'embrassa une dernière fois avant de laisser doucement son corps sur le sol. Il n'allait pas l'abandonner là, il avait simplement une affaire à régler. Rouvrant la porte, il donna son premier coup. Chaque balle atteignait sa cible. Pris par la rage, il ne pouvait agir autrement. Un bain de sang, voilà ce qu'il avait créé et cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Son être, son coeur, tout ce qu'il était venait de mourir en même temps que la seule personne contant à ses yeux.

Un petit sourire sur les lèvres, il lissait les nouvelles du matin et appréciait de voir leur cambriolage à la première page. Pour une fois que ce n'était pas le Joker qui avait la une, il était plutôt satisfait. Buvant son tendre café, il prenait son petit-déjeuner tout en attendant que sa marmotte se réveille. Cela pouvait prendre des heures, toutefois, lorsqu'il vit l'horrible boule de poils sortir de la chambre, il comprit que cela ne prendrait pas trop de temps. Quelques minutes plus tard, il vit la rouquine arriver dans la pièce affublé de son affreux pyjama. Bien souvent, il avait essayé de lui faire changer sa mauvaise habitude. Il lui avait même acheté un joli ensemble en satin qui serait beaucoup plus agréable pour ses yeux au réveil toutefois la demoiselle n'avait jamais accepté de le porter. Têtue, elle l'était un peu trop à son gout mais il finirait par la rendre docile ce n'était qu'une question de temps. « Regarde qui est en première page... » Il ne souriait pas vraiment cependant on pouvait entendre dans le son de sa voix combien il était fier. Etre récompensé pour ses exploits voilà tout ce qu'il appréciait et c'est sans doute pour cela qu'il était resté à Gotham. Ce n'était pas dans ses habitudes de se poser quelque part mais ici, on lui donnait tout ce qu'il désirait sur un plateau d'argent. Personne ne pouvait le battre, surtout depuis qu'il avait trouvé une allié en la personne de cette junkie. Priska avait laissé une marque en lui, l'obligeant à s'arrêter devant chaque droguée qu'il croisait pour au moins essayer de les aider. Une semaine de son temps, voilà ce qu'il leur donnait, elle cela faisait un an. Pour son plus grand bonheur et en même temps malheur. Sans le vouloir, il s'était quelque peu attaché à la demoiselle. Fallait bien avouer qu'elle lui était très utile dans ses actions criminelles. Elle était une ombre que personne ne remarquait, son total opposé, voilà pourquoi tout marchait si bien. « C'est génial... » Le ton n'y était vraiment pas et cela ne lui plaisait nullement. Ils avaient battu une pierre à leur édifice et en tant que collègue, elle se devait de fêter cela tout comme lui. S'approchant à pas de loup d'elle, il la regarda droit dans les yeux avant de le pousser violemment contre le mur. « Crys, on a fait un grand coup hier soir et nous avons le devoir de le fêter comme il se doit. » Il posa ses lèvres sur les siennes ne laissant par ce geste aucun doute sur ses envies. Cela faisait un petit moment que sa fausse petite amie n'avait pas remplis ses engagements et il avait vraiment envie de recommencer. Elle essaya de se débattre, de faire qu'il la lâche mais il s'en moquait, il ne faisait que resserrer son étreinte ne pensant qu'à se faire plaisir. S'attaquant doucement à son cou, il la mordait légèrement, n'étant pas d'humeur à lui faire horriblement mal aujourd'hui. D'un seul coup, la demoiselle se figea ce qui le perturba légèrement, assez pour qu'elle arrive à se défaire de son étreinte et s'enfermer dans sa tendre chambre. Il ne comprenait nullement son attitude mais cette dernière ne lui plaisait guère. Il la lui ferait d'ailleurs payer, plus tard. Pour le moment, il voulait fêter sa réussite et si elle n'avait pas envie de l'aider, il allait bien trouver une pauvre victime qui allait payer l'insolence de sa petite Crys. Sortant de l'appartement avec fracas et énervement, il n'avait même pas pris la peine de l'annoncer à sa colocataire. Parti s'amuser, il ne se doutait nullement que la belle venait d'être saisie d'une vision. Il ne pouvait nullement le savoir car aussi intelligent et observateur qu'il soit, la belle arrivait à le lui dissimuler. Pas tellement parce qu'elle était douée pour cela mais simplement parce que la relation malsaine qui naissait entre eux perturbaient totalement ses sens. Elle le rendait défectueux et il détestait cela...