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| it hurts so much to be in love with a masterpiece | |
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◮ naissance : 04/03/2012 ◮ meurtres commis : 62 ◮ avatar : Leighton Meester ◮ citation : I don't get you people. You call yourself the Justice Society, but you care more about the law than justice ◮ statut : célibataire
| Sujet: it hurts so much to be in love with a masterpiece Mer 21 Mar - 22:06 | |
| Maison d'Enchères Gotham City, Centre-Ville 2 : 37 am Allure gracieuse, silhouette élancée et démarche féline. Aucun doute, Catwoman. La cambrioleuse d’exception venait de s’introduire discrètement dans l’une des maisons d’enchères les plus renommées de la région. Utilisant le système d’aération comme porte d’entrée, la belle se faufila jusqu’aux sous-sols où siégeait le coffre-fort de l’entreprise, prenant soin d’éviter les caméras de surveillance. Selina avait étudié le plan de l’immeuble dans les moindres détails et le connaissait désormais sur le bout des griffes. Fidèle à ses habitudes de voleuse confirmée, elle ne laissait absolument rien au hasard ; chacun de ses faits et gestes étaient murement réfléchis puis calculés au millimètre près. Plusieurs semaines lui avait été nécessaires pour mettre en place ce projet délicat. En effet, elle était sur les traces d’un magnifique collier orné de diamants ayant jadis appartenu à une comtesse française. Les descendants, héritiers de cette merveille, avaient récemment décidé de le vendre. Une prestigieuse maison d’enchères américaines leur avait proposé la meilleure offre. Après avoir été expertisé en France, le collier était arrivé à Gotham City dans la matinée. Munie de ses lentilles à vision nocturne, la jolie brune put aisément distinguer, à travers une bouche d’aération, un agent de sécurité posté devant le coffre. Ce dernier était notamment armé d’un revolver et d’une paire de menottes. Elle devait le neutraliser avant qu’il ne puisse sonner l’alerte. Autrement dit, un jeu d’enfant. Elle continua doucement son avancée dans le conduit d’aération pour se trouver juste au-dessus de lui. Elle sortit un petit poudrier et souffla l’herbe à chat en direction de l’homme aux larges épaules, il s’agissait en réalité d’un mélange chimique permettant de plonger ses victimes instantanément dans un sommeil artificiel. Le terrain dégagé, elle bondit du plafond avec agilité. Elle s’assura ensuite que le vigile était hors d’état de nuire puis le désarma, empruntant ses menottes qu’elle attacha à sa ceinture, juste à côté de son fouet. Une fois face à la porte blindée, elle retroussa l’un de ses gants en cuir dévoilant une suite de chiffres et de lettres inscrite au marqueur noir sur son avant-bras. Miss Kyle savait s’avérer très persuasive, en particulier lorsque la récompense se comptait en diamants ayant appartenu à la noblesse française. Elle tapa la combinaison sur le clavier, adressa un sourire provocateur à la caméra et pénétra dans le coffre-fort. A son plus grand désarroi elle ne trouva aucun écrin susceptible de contenir le fameux bijou. Seulement un tableau et quelques sculptures étaient entreposés sur les différentes étagères. Furieuse mais déterminée, elle enferma le vigile inconscient dans le coffre et se dirigea vers l’ascenseur. Arrivée à l’étage de la direction, Catwoman fut surprise de constater que le bureau du directeur était encore allumé. Collant son oreille contre la porte, elle vérifia qu’il était seul puis décida soudainement de passer à l’action. Elle s’introduit dans la pièce et sauta littéralement au cou du quadragénaire, exécutant un salto parfait pour le plaquer au sol. Elle sortit ses griffes acérées dans l’unique but de l’intimider, lui prouvant qu’il était parfaitement inutile de se débattre. Elle menotta ensuite ses deux mains au pied du bureau et plaça son téléphone hors de portée. Pour l’empêcher de crier à l’aide, elle se servit dans la corbeille et lui plaça une boule de papier conséquente dans la bouche. La jeune femme fouilla parmi ses dossiers, persuadée que la vente d’un bijou d’une telle valeur ne pouvait être gérée que par le dirigeant. Son intuition se révéla exacte ; elle mit enfin la main sur le détail de la transaction. Darwin REINHARDT l’avait acheté et était passé lui-même le prendre dans l’après-midi, elle reconnut sa signature. La demoiselle s’accroupit pour plonger son regard sombre dans celui de son prisonnier. « Ne me dîtes pas qu’il avait l’intention d’offrir mon collier à sa nouvelle copine ? Il commence sérieusement à me taper sur les nerfs depuis qu’il se veut gentil garçon et petit-ami exemplaire, où sont passées ses testicules ? Il va bientôt tâter de mon fouet, en espérant qu’il retrouve rapidement sa virilité. » Catwoman caressa la joue de son interlocuteur de sa main gantée et ajouta, sensuelle à souhait : « Trésor, toi tu sais écouter les femmes. Je veux ce collier, malheureusement celui qui le détient n’est autre que l’homme qui refuse de jouer au chat et à la souris. Cruelle ironie… » Trêve de bavardage, il était temps pour Selina de rendre visite à son vieil ami et ancien amant. Elle courut vers la fenêtre puis se jeta dans le vide ; dans la seconde qui suivit, après un claquement de fouet, la féline fatale sautait de toits en toits pour atterrir finalement sur le métro aérien qui la conduirait directement à Grande Avenue. Reinhardt's Appartement Gotham City, Grande Avenue 3 : 42 am Pour y avoir été régulièrement invitée, Miss Kyle connaissait relativement bien la résidence de Darwin. Ainsi, elle escalada le majestueux immeuble de pierre jusqu’à la fenêtre de sa salle de bain. Ses griffes métalliques lui permirent de tracer un cercle dans le verre afin de s’immiscer dans son appartement. Tel un chat aux pattes de velours, elle entra dans la chambre tâchant de ne pas le réveiller. Elle ne put s’empêcher de regarder s’il partageait son lit en charmante compagnie, non cette nuit il dormait seul. Rassurée, elle se concentra sur son objectif premier ; à savoir récupérer le précieux collier. Elle repéra un écrin sombre laissé en évidence sur son bureau, ses yeux s’illuminèrent lorsqu’elle ouvrit la boîte. Impatiente, elle s’empressa d’essayer le bijou. Alors qu’elle contemplait avec admiration son reflet dans un miroir, le réveil sonna. Elle se remémora alors que Darwin avait souvent des avions à prendre tôt dans la matinée pour des déplacements professionnels. Prise de panique, elle voulut fuir mais réalisa un faux mouvement et le talon de sa cuissarde gauche se coinça entre deux lattes de parquet. En essayant de se dégager, elle perdit l’équilibre et se rattrapa de justesse contre la commode. Trop tard, Reinhardt avait allumé sa lampe de chevet. Prise la main dans le sac, le collier autour du cou. Allait-il la reconnaître derrière son masque de chat ? |
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◮ naissance : 29/02/2012 ◮ meurtres commis : 62 ◮ avatar : Jamie Dornan
| Sujet: Re: it hurts so much to be in love with a masterpiece Jeu 29 Mar - 3:41 | |
| J'ai l'habitude de bien paraître à une soirée bénéfice, c'est que je n'ai pas eu le choix d'apprendre vite et bien en faisant partie de la famille Reinhardt. Je ne suis pas né avec ce nom, mais j'ai appris à vivre selon les codes d'honneur de la famille. Je suis la fierté d'un père qui n'aurait jamais pu avoir d'enfant de façon naturelle. Je suis la perle d'une mère qui rêvait d'enfanter, mais qui n'en aura jamais eu la chance. Je ne remercierai jamais le ciel suffisamment pour la chance que j'ai eu, piètre voyou que je pouvais être, balancé d'une famille à l'autre par les services sociaux, ne sachant trop que faire de ce gamin étourdi, hyperactif et sociopathe. Ma mère et mon père ont changé le gosse que j'étais en jeune homme, puis m'ont appris ce que c'était vraiment de vivre, pour de vrai, pour de bon. Je ne parle pas de leur fortune, de leur capacité à m'envoyer dans les plus prestigieuses universités ou faire les plus fabuleux voyages. Non. Mes parents m'ont élevé comme leur, m'ont fait le plus merveilleux des cadeaux : l'éducation. Ils m'ont appris à bien me comporter, à savoir me tenir et à agir en société. Ils m'ont appris à devenir ambitieux, à vouloir plus, à obtenir ce que je voulais et m'ont donné les outils nécessaires à cette soif de grandeur qui caractérise ma famille depuis la nuit des temps. Fils d'un magnat de l'immobilier de New-York, qui était fils d'un homme qui avait su exploiter le pétrole et rappeler pourquoi on appelle celui-ci l'or noir. Et ainsi de suite. Jusqu'à moi. Darwin Reinhardt, vingt sept ans, directeur général de la Bourse de Gotham, accessoirement président du département des Finances. Quelque chose d'inédit, ici. Quelque chose de nouveau pour les vieux de la vieille qui hante le milieu. Une menace. Je suis une menace à leur petit confort, car je suis un loup dans le milieu. Je tiens d'une poigne de fer ce que j'ai à diriger, car je ne supporte pas la paresse et l'échec. Gotham brillera par le renflouement de ses caisses, rien de moins. « J'ai un cadeau pour vous, mère ». Elle avait été ma cavalière, ce soir. Mon père en voyage d'affaires dans le vieux continent, elle était venue me retrouver à Gotham pour son anniversaire, qui aurait lieu demain. Elle était de loin la plus belle femme de l'endroit, éclipsant la bourgeoisie de l'endroit en claquant des doigts. Une chevelure ébène frôlant ses épaules, parfaitement droit. Des pommettes saillantes, un maquillage léger, un grand regard de velours. Des manières royales, un franc parler éloquent, mais un sens de la répartie hors-norme. Charmante, elle savait se faire aimer et respecter, épater et surprendre. Pas un seul homme qui avait échangé quelques mots avec elle n'en était pas resté stupéfait, usant de cette arme secrète qu'était son rire et son sourire. Elle dosait les effets comme une maître d'orchestre. Calculait le poids de chaque mot, chaque poids, chaque mesure. Ma mère est un génie social, cela est indiscutable « Autre que celui de te voir enfin rompre avec tes habitudes de vieux garçon? ». Je grimace. J'aurais du savoir qu'elle prendrait sciemment plaisir à me rappeler le fait que je lui ai présenté Louhàne, après avoir réussi à reporter à deux occasions. Je n'ai pas eu le choix, cette fois-ci. C'était sa condition pour débarquer, et il n'était aucunement question de la laisser à New-York pour son 58e anniversaire « Il semblerait, en effet, que cela vous aurait suffit on dirait. Je devrais peut-être le retourner ». Elle se retourne, l’œil brillant. Curieuse, il s'agit là du seul trait de caractère qu'elle a du mal à calibrer en tout temps. Un sourire s'affiche sur mes traits alors que je desserre le nœud de ma cravate, étouffant dans ce complet légèrement austère dans la cuisine de mon loft « Ne t'en donne pas la peine, mon chéri. De quoi s'agit-il? ». Douce vengeance personnelle pour avoir du subir les échanges stéréotypés entre ma compagne et ma mère sur mon enfance, adolescence, et l'interrogatoire pointilleux qu'a du subir Louhàne durant l'après-midi. Je m'approche de ma mère, passant mes bras autour de ses épaules graciles et la ramène contre moi « Il est tard. Ton anniversaire n'est qu'à minuit ce soir. Il faudra attendre demain pour déballer ce petit boitier ». Mon acquisition spéciale pour la plus merveilleuse des femmes. Mon bijou hors de prix, inestimable, une perle dans son genre, unique comme la femme qui le portera. Elle tente d'émettre une objection, mais je me recule et lui souhaite la bonne nuit. C'est avec un sourire aux lèvres que je me rends à ma chambre, l'entendant pestiférer et marmonner son mécontentement. Une femme reste une femme, il faut dire. Le bruit me tire violemment de mon sommeil, que je me redresse, simplement vêtu d'un bas de pyjama, seul - il n'était pas question de partager mon lit avec Louhàne et devoir m'empêcher de la parcourir des doigts parce que ma mère était en visite, alors je me suis épargné la tentation en la laissant faire des trucs de filles dans la soirée et terminer par échouer où bon lui semblera, sauf ici. J'étais sans doute d'attaque pour un petit passage éclair pour une réunion à une heure trente d'avion, puis revenir - avec un peu de chance - avant que ma mère s'éveille. Je ne lui en avais pas soufflé mot, ça l'aurait profondément agacé, mais avec un réveil en place, je n'avais pas besoin de m'inquiéter. Insomniaque, elle prenait des cachets pour dormir plus de deux heures dans une nuit, et s'éveillait tard dans la matinée. Je lui reviendrai avec des croissants frais - elle me maudira de la gaver de pâtisserie - et tout ira bien dans le meilleur des mondes, sauf que maintenant, la lumière éclairant la pièce, illumine une silhouette. Debout, plissant les yeux pour tenter de déchiffrer les traits de l'inconnue - visiblement, vu les courbes de ce corps - avant d'ouvrir la bouche, méfiant « Je peux savoir ce que-. Je remarque le collier qui brille dans la pénombre. Il fait toujours nuit. Je fronce les sourcils, foncièrement agacé « Je crois que j'ai ce qu'il me faut pour appeler les services de police, à moins d'avoir une bonne raison qu'on s'épargne une visite des forces de l'ordre, mademoiselle ». Tapant dans mes paumes à deux reprises, la lumière irradie la pièce, aveuglant l'intruse et lui faisant faire volte-face et baisser la tête. M'approchant, aux aguets, le portable au creux de la main « Levez la tête que je vois votre visage. Immédiatement ».
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