you know i'm here

NOM Ҩ KAREV. On prononce « karef » vous serez gentils. Il aime pas qu'on écorche son nom èé. PRÉNOMS Ҩ Owen, Astaroth. En fait, son deuxième prénom a vraiment pris tout son sens quand il s'est fait tatouer. Et ses parents regrettent bêtement de le lui avoir donné. SURNOM(S) Ҩ Y a des gens qui trouvent le moyen de raccourcir Owen en Wen, pis après ils trouvent ça drôle parce que ça leur fait penser à Wendy. Ben autant dire que ceux-là vivent pas très longtemps. ÂGE Ҩ 26 ans, toutes ses dents. DATE DE NAISSANCE Ҩ Un fabuleux 24 février, il y a... Ben 26 ans de cela. LIEU DE NAISSANCE Ҩ Kiev, en Russie. CAPACITÉS Ҩ On a une petite capacité qui reflète ni plus ni moins du talent : la manipulation des explosifs. Ensuite, résultant de l'entrainement, c'est un tireur d'élite et un expert en combat rapproché - avec son job, et son appartenance au Red Circle, il a bien fallu. Faculté spéciale et unique ? Il contrôle ses os. Et c'est franchement dégueu. Sa peau a aussi le don de se durcir, pour faire comme une carapace. Pratique. STATUT CIVILҨ Célibataire. ACTIVITÉ(S) Ҩ Monsieur est actuellement agent de terrain dans la Gotham Police. Cey cool, ça bouge bien, c'est divertissant, et pas trop mal payé. Que demander de mieux ? CARACTÈRE Ҩ je-m'en-foutiste total ◊ intelligent ◊ ironique ◊ violent ◊ d'une franchise désarmante ◊ ne tourne jamais autour du pot ◊ fait souvent des blagues pas drôles ◊ fidèle (en relation seulement ->) ◊ fait toujours tout pour lui ◊ possessif ◊ curieux ◊ rancunier ◊ colérique ◊ hargneux ◊ prend toujours tout à la légère, sauf ce qui le met en colère ◊ rusé ◊ a pour habitude de foncer dans le tas ◊ protecteur ◊ mais il réussit à quand même paraitre je-m'en-foutiste. Life is a Joke. SECRET(S)Ҩ Le nombre de ses collègues qu'il a assassiné en mission pour protéger le Red Circle ne se compte plus. Ne s'est jamais pardonné le viol de sa soeur, et tout le monde ignore qu'il a tué son père. Et bien entendu, personne ne sait qu'il a peur des poupées èé. SIGNE(S) PARTICULIER(S)Ҩ Il est, comment dire... Un peu tatoué ? Complètement tatoué, en fait, sur la totalité du corps. Du coup, il fait flipper les gens. Mais au fond il est pas si méchant, roh. Juste un peu... Glauque, disent la plus part. Carrément flippant quand il vous regarde mal, ouais. GROUPE Ҩ The Red Circle o/.

if we exchanged the roles.

C'est un grand gamin, avec de beaux airs de psychopathe, certes, mais un grand gamin. ◊ Il a un chien, Rekhyt, et le premier qui touche à son chien se faire descendre. ◊ Il n'a absolument aucun scrupules à taper et à tuer. ◊ Il prend toujours tout à la légère. ◊ Il se moque toujours des gens qui foncent dans le tas sans réfléchir, mais au final il fait pareil. ◊ Il est super franc, et les gifles féminines, il connait bien. ◊ Pas particulièrement coucheur, mais quand l'occasion se présente, bah why not. ◊ Il aime bien aider les gens quand il peut. Mais attention pas plus d'une fois par jour, c'est juste histoire de faire le quota de bonne action, et puis si on loupe une journée y a pas de report au lendemain, on est pas chez sfr. ◊ Il possède une balle de kalachnikov en pendentif ◊ Quand il est attaché, il est genre super possessif et protecteur. ◊ C'est un gars super violent, mine de rien. ◊ Mais ATTENTION. C'est un gentleman èé. Il ne tape jamais une femme, sauf quand la femme en question essaye de le tuer. Là, il lui apprend que la galanterie est une affaire de réciprocité, un peu, aussi èwé. ◊ Il kiffe par-dessus tout faire des conneries. Boire, fumer, profiter de la vie, quoi. ◊ Il a un humour de merde, mais alors vraiment pourri dans le genre, c'est tellement pathétique que ça en devient comique. ◊ Il est genre super versatile. Et vulgaire. ◊ Est un bon et fidèle militaire, borné et obéissant. ◊ Dressé pour être une machine à tuer. ◊ Fait plus de trafic d'armes qu'autre chose. ◊ Aime bien parler en utilisant des citations, et parait des fois carrément bizarre aux yeux des gens, en plus d'être flippant avec ses tatouages et piercings. ◊ A appris à tatouer. ◊ Est un obsédé des marches d'escaliers, et compte tout le temps les marches quand il monte. ◊ A peur des poupées et les dégomme dès qu'il en voit. ◊ Assume totalement son physique que la plupart des gens qualifient de monstrueux. ◊ Possède une moto dont il est raide dingue, et celui qui ose essayer de lui rayer... Il mange de la kalachnikov au dessert o/. ◊ Est toujours armé, quoiqu'il arrive, et a même un flingue dans sa baignoire, et aussi un autre accroché juste sous la cuvette des toilettes. Sait-on jamais, les tueurs fous et les vengeurs masqués n'ont pas d'heure pour attaquer les gens èwé.

the story of my life.


« Owen ? Pourquoi Maman elle ne se réveille pas ? » La petite fille glissa sa main dans celle de son grand frère, qui la serra de toutes ses forces. Les larmes coulaient sur les joues des deux enfants. À côté, leur père gardait simplement son regard braqué sur le corps sans vie de la jeune femme, son visage ne laissant transparaître aucune émotion. Voilà deux ans que les Karev avaient déménagé de Kiev, en Russie, pour venir vivre ici, à Gotham. Tout ça pour le boulot de leur mère, criminologue. Elle avait eu de quoi faire, durant deux ans. Les malfrats peuplaient Gotham de part en part. Pire que cela, ils avaient séduit le cœur de son propre mari, à son insu, l'entrainant dans un cercle abominable de trafic. Elle était venue ici pour faire le bien et elle avait été cernée par le mal sur tous les fronts. Mme Karev avait un don. Elle avait toujours pu prédire les choses un peu de temps à l'avance. Mais si elle avait vu venir sa propre mort, elle n'en avait parlé à personne. Elle laissait désormais ses deux enfants seuls avec son mari, violent et sombre. Owen n'avait jamais aimé son père. Il avait toujours protégé sa petite sœur contre celui-ci, allant parfois jusqu'à rendre les coups que son géniteur lui donnait. Autant dire que les relations père/fils étaient plus que tendues. Ce matin-là, Mme Karev ne s'était pas réveillée. Elle était d'une pâleur morbide, et son mari avait immédiatement alerté les secours. Mais c'était trop tard. Elle n'ouvrirait plus jamais les yeux. Les médecins avaient diagnostiqué un empoisonnement. Sûrement quelque chose qu'elle avait bu avec ses collègues, l'un d'eux devait être impliqué dans une histoire pas nette et avait voulu se débarrasser d'une enquêtrice trop curieuse. Peut-être. Personne n'en savait rien et personne n'en saurait jamais rien. Owen resserra encore un peu sa prise sur sa petite sœur. « T'en fais pas. On la reverra un jour. » Il se tourna vers son père, lui adressant un regard purement et simplement haineux. Il le détestait. Maintenant, il était sous sa tutelle. Et ça le répugnait. Ce connard allait chercher à s'en prendre à sa sœur. Mais jamais il ne le laisserait faire ça. Jamais.


« Al' ? » « Oui ? » « Je me suis fait tatouer. » Sa cadette lui jeta un regard ébahi. « Tu es fou ?! Si papa l'apprend tu vas te faire éclater... » Owen secoua les épaules, nonchalant. « Je m'en fous de ce qu'il pense. Je m'en tape comme de mon premier caleçon. J'ai fait ce que j'avais envie de faire. Il ne t'a pas touchée, toi, en mon absence ? » « ... Non... » répondit la jeune fille en baissant les yeux. Le jeune garçon de dix-neuf ans se crispa, serrant poings et mâchoire. Un flux de colère commença à circuler en lui, alimentant ce qu'il savait être une capacité qui le rendait dangereux. Il ne voulait pas que son père soit au courant, qu'il était "bizarre". Alrune l'était, elle. Un jour où elle s'était faite tabasser, il n'avait rien pu faire contre sa transformation. Sa mutation. Ignoble. Ce n'était pas un don. C'était une malformation. Une malédiction. « Qu'est-ce qu'il t'a fait ? » La voix du jeune homme grondait tandis qu'il fixait sa petite sœur d'un air dur. Ce porc ne semblait pas l'avoir cognée. Mais quoi alors ? « Alrune. » « ... Je peux pas le dire... » Elle baissa les yeux, honteuse, les larmes affluant autour de ses iris clairs. Et soudain, Owen explosa, poussant un hurlement de fureur. Pas besoin de lui faire un dessin. Il avait bien compris qu'aujourd'hui, son géniteur était allé trop loin. Violer sa propre fille ne reste pas impuni. Surtout pas par un clébard comme Owen. Son deuxième prénom est Astaroth. Et ce n'est pas pour rien. Il tourna les talons, ouvrant la porte d'une force phénoménale, prenant directement le chemin de la chambre à son père. Il déboula comme un cheveu sur la soupe, alors que son paternel se tapait une blondasse avec hargne et violence. La nana poussa un hurlement de stupeur, tandis que Mr Karev en poussait un de rage. Il se hâta d'enfiler un caleçon tandis que sa putain se cachait sous la couette, terrifiée. Owen l'attendait sur le pas de la porte, un air du démon peint sur les traits. « Qu'est-ce que tu fais là petit con ? Le respect tu connais pas ?! » Il hurlait. S'avançant vers son fils, il l'empoigna par le col. Celui-ci se laissa faire, tentant de calmer la bête qui s'agitait dans les tréfonds de son être. Son père lui colla deux droites, le lâchant ensuite pour le laisser s'effondrer. Owen se releva rapidement, une lueur mauvaise au fond des prunelles. « Tes putes te suffisent plus ? Il... IL A FALLU QUE TU T'EN PRENNES À ELLE ?! » Le jeune homme se jeta à sa gorge, hors de lui. Son père eut tôt fait de l'envoyer contre le mur. Mais Owen n'avait pas dit son dernier mot. Il revint à la charge en un hurlement, décidant d'être plus intelligent. Dans les rues de Gotham, il avait appris à se battre. Son géniteur avait beau faire également partie de cette pègre violente et habituée à se battre, il eut du mal à parer ses coups. Mais il finit par le repousser suffisamment loin pour avoir le temps de se précipiter sur un placard. Lorsque son fils releva la tête, le cherchant du regard pour repartir à la charge, il se retrouva avec le canon d'une arme en face de la figure. « C'est quoi ça ? » Pas une once de peur. Pourtant, il savait que le porc qui lui servait de père n'hésiterait pas à tirer. « Une kalachnikov. C'est très pratique. Résistant, tout terrain, pas très précis mais ça mitraille. » Owen se releva. Le canon de l'arme le suivit, toujours braqué sur son visage. « Alors c'est tout ? Tu vas tirer et puis c'est tout ? » « Ouais. Mais je vais m'arranger pour bien que tu souffres. » Un coup de feu partit. Owen poussa un hoquet de surprise quand une vive douleur lui transperça le bras. Quelque chose d'inconnu à son géniteur s'opéra alors. La peau du jeune homme sembla soudain se durcir, comme recouverte d'écaille minuscules, pareille à un cuir solide et protecteur. Mr Karev fronça les sourcils, surpris. « Qu'est-ce que... » Soudain, un cri déchira l'appartement. Alrune venait de voir le bras en sang de son frère après avoir entendu le coup de feu. Elle avait le regard braqué sur l'arme que son père pointait. Aussitôt, celui-ci la mit en joue. Mais avant qu'il n'ait pu faire quoique ce soit, Owen avait poussé un nouveau cri, et était sur lui. Sauf qu'entre temps, il avait subi quelques transformations. Des os ressortaient maintenant sous l'apparence de lames et de pics d'un peu partout. Aux emplacements de ses os naturels, en réalité, s'étaient formées des excroissances monstrueuses, faisant de son corps une arme mutante abominable. Répugnante. Le sang coulait le long des os prolongés. Lorsque le jeune homme eut planté ses doigts allongés en lames dans le corps de son père, celui-ci hoqueta quelques instants, laissant son doigt appuyé sur la gâchette de son arme. Les coups de feu s'enchaînèrent. Mais Alrune était déjà repartie dans la chambre s'enfermer à double tour. Elle avait un instinct de survie particulièrement développé, bien que sa maltraitante aurait pu présager le contraire. Mr Karev s'effondra au sol. Haletant, Owen attendit quelques instants de reprendre son apparence normale. Puis il se pencha, ramassant une balle de la kalachnikov tombée au sol. Il la regarda d'un air nouveau. Curieux. D'un geste vif, il rangea la munition dans la poche étrangement intacte de son pantalon déchiqueté par son don. Il se précipita vers la porte de la chambre de sa sœur, toquant frénétiquement. « Al ! Ouvre-moi ! » Un cliquetis se fit entendre. Aussitôt, le jeune homme prit sa sœur par la main. Ils n'avaient plus rien à faire ici. Se fichant éperdument du sang qui coulait le long de son corps totalement cicatrisé des excroissances, il intima à sa sœur de l'attendre dehors. Au rez de chaussée. Elle obéit, confiante en son frère. Il était le seul à l'avoir toujours protégée. Et ce serait toujours le cas. Owen jeta un coup d'oeil par la porte de la chambre de son père. En le voyant, la prostituée poussa un nouveau cri. Putain, il s'était vraiment pris une gourdasse cette fois. Elle retourna se planquer sous sa couette, tandis que le jeune homme fonçait dans sa propre chambre, et déballait des caisses remplies de petites bouteilles, tentant d'ignorer la douleur ignoble de son bras. Il sourit au travers de ses larmes de souffrance et commença à en disposer un peu partout autour de lui, avant d'en répartir dans la cuisine, sur la gazinière. Il glissa une pâte étrange dans la serrure de la porte d'entrée, y plantant une petite mèche, puis attrapa son briquet, et sortit. Sans se préoccuper de la femme encore à l'intérieur. Il alluma la mèche. Et il descendit à toute allure les escaliers pour rejoindre sa petite soeur et s'enfuir, tandis que leur appartement et toute la pire partie de leur vie explosait littéralement. Sans remords.


« Et c'est vraiment efficace ? » « Essayez vous-même. » Il n'eut pas besoin de répéter que l'homme braquait le fusil mitrailleur sur lui. Owen sourit, nullement impressionné. « Vous savez comme moi que c'est une mauvaise idée. Et pis c'est pas très commercial. » L'autre eut un sourire carnassier. « Vous avez raison. Nous perdrions notre plus brillant fournisseur. » « Voyons. Ne dites pas ça je vais rougir. » « Vous ? Oh non. Lui, si. » D'un geste vif, il changea de cible, mitraillant un des hommes à côté d'Owen. Le tatoué baissa les yeux vers le corps rendu aussitôt sans vie. « Vous avez raison. C'est pratique et ça tire bien. Je vous en prends 400. » « Cent de plus et je vous fais un prix. » L'homme éclata de rire devant le sérieux du squelette en face de lui. « Marché conclu. » Owen sourit doucement. Il n'avait pas pour habitude de rater les contrats, et heureusement pour lui d'ailleurs. Le Red Circle ne laissait pas la place pour les erreurs. Mais dans le domaine de l'armement, il était incontestablement un des plus doués. Un jour, un client avait essayé de lui tirer dessus, pour s'enfuir avec la marchandise et l'argent. L'homme s'était retrouvé avec deux balles dans le front sans avoir eu le temps de comprendre. Depuis ce jour, Owen savait bien que tous ceux qui se fourniraient chez lui sauraient respecter les contrats clients-fournisseur. Une petite leçon de vie, rien de tel pour se forger un nom. « Vous aurez ça dans une semaine. » « J'adore vos délais. Pas un jour de plus ni un jour de moins, et en plus c'est rapide. » Le jeune homme commença à tourner les talons. « Et celle-là ? » demanda le braqueur en relevant l'arme qu'il avait en main. « Cadeau de la maison. Plus que 499. » L'homme rigola, tandis que son trafiquant tournait au coin de la rue. Dès qu'il eut disparu, le sourire fit de même. Il regarda d'un air noir et crispé le bout de la rue. Il n'avait pas les moyens de se payer cinq cent de ces merveilles, même avec un prix. Mais il allait devoir trouver l'argent. Arnaquer le Squelette n'était pas connu pour être une bonne idée.

Owen enfila son casque laissé sur sa moto et enfourcha cette dernière, rattachant son blouson en cuir jusqu'en haut. Il donna quelques coups d'accélérateur pour chauffer le moteur puis partit en direction de son appartement. La vie avait bien changé depuis l'explosion du logement de son géniteur. Personne ne s'était jamais douté que c'était lui. La police avait supposé une fuite de gaz, une étincelle de la part du réfrigérateur, et cette cause avait été désignée comme responsable de la destruction. Enquête fermée. Après ça, Owen s'était installé avec sa sœur dans un petit appartement miteux, mais qu'il avait réussi à rendre confortable. Alrune avait tenté d'éclaircir le mystère de sa "malédiction", en vain. Elle s'était prise d'affection à l'appeler le squelette, et avait admiré tous ses tatouages chaque fois qu'il revenait avec un nouveau. A défaut de pouvoir expliquer sa capacité surnaturelle, elle avait tenté d'éclaircir l'assassinat de sa mère. Cela signifiait rouvrir les vieux dossiers. Mais elle s'en foutait. Elle voulait savoir. Quand à lui, il s'était lancé dans la police de Gotham après avoir exercé le boulot de tatoueur, pour gagner un peu plus d'argent, et avait parfait sa connaissance en armes et explosifs. Il racontait toujours tout à sa sœur, lui montrait ses nouveaux joujous, ses nouveaux composés. En cinq ans chez les tireurs d'élite, à l'âge de 24 ans, son appartement était devenu une véritable armurerie. D'autant plus que son recrutement chez le Red Circle à l'âge de 21 ans n'avait pas arrangé les choses. Trafiquant, assassin à ses heures perdues, il était d'un très grand recours pour sauver la mise de certains membres du groupe lorsqu'il faisait partie des missions d'interventions destinées normalement à les arrêter. À 24 ans, il avait démissionné de son job de tireur d'élite pour basculer ni plus ni moins dans la Quick Response Team, police d'intervention. Plus pratique. Alrune avait déménagé dans cette période pour aller s'installer seule. Il ne l'avait pas retenue.

Owen arrêta le moteur de sa moto, la laissant reposer sur sa béquille devant son immeuble, un peu en retrait. Il ôta son casque, pénétrant dans le bâtiment. Il grimpa les 153 marches menant à son appartement et sortit ses clés en glissant une dans la serrure, puis déverrouilla la porte d'entrée, tandis que des aboiements retentissaient derrière le battant. « Rek, calme-toi. REK TA GUEULE. » Le chien se tut, reconnaissant la voix de son maître. Celui-ci poussa la porte, l'animal attendant qu'il ait refermé pour se jeter sur lui en jappant. Owen défit sa veste en cuir et de pencha vers le gros berger allemand, qui posa ses pattes sur ses épaules pour un gros câlin. Le russe eut un léger rire en lui caressant affectueusement les flancs, avant de finalement le repousser pour aller ouvrir un placard. Il contempla les armes alignées sur la planche du fond, un léger sourire aux lèvres. Il décrocha le revolver à sa ceinture pour le remettre sur son portoir, et attrapa une kalachnikov. Arme à souvenirs, mais bien pratique pour se balader chez soi. Oui, vous avez bien lu. Aujourd'hui il avait besoin de se sentir armé. Rekhyt avait l'habitude, et lui ramenait même ses armes quand exceptionnellement il les oubliait sur la table de la cuisine en allant dans le salon. Brave chien. Owen referma les portes du placard, kalach' sur l'épaule, et se rendit dans son petit salon. Il s'affala sur le canapé, gardant l'arme à proximité, et ôta son t-shirt, qu'il balança au sol sans se soucier d'où il atterrissait. Chez lui, il faisait chaud. Et il se mettait à l'aise. Celui qu'on surnommait couramment le Squelette dans les rues de Gotham posa une main sur son ventre, dessinant ses tatouages du bout des doigts. Tatoué, il l'était. De partout. Y compris le visage. Un crâne, et une cervelle. Il était un squelette vivant. Une malédiction permanente. Mais à côté de ça, il s'amusait de la crainte qu'il inspirait. Il n'était pas un type méchant. Juste un peu dérangé. Lentement, il remonta sa main pour attraper la balle qu'il avait percée pour passer en collier. Issue de la kalachnikov de son père, ce fameux jour où sa vie avait changé. Depuis, il était plus heureux. Tout était mieux ainsi. Lentement, il se releva, bascula sa kalach' sur l'épaule, et se posa dans la cuisine. Il ouvrit le premier réfrigérateur, empoignant des bacs remplis de substances étranges, et les posa sur la table. Il attrapa ses gants, les enfila, et passa ses petites lunettes-loupes rondes à John Lennon, qui lui donnaient un air de Frankenstein. Se mordillant légèrement la langue après avoir posé son arme contre la table, il commença à récupérer la glycérine des bacs de savon modifié. Petite préparation de nitroglycérine. Simple comme bonjour. De la musique s'éleva du salon, où Rekhyt était parti allumer la chaîne hifi. Owen eut un sourire fier. Il avait vraiment bien éduqué son chien, y avait pas à dire. Celui-ci revint en jappant joyeusement, oreilles tressées sur la tête, sa jolie queue touffue fouettant l'air derrière lui. « Merci mon vieux. T'as de bons goûts, c'est dingue. Je me demande qui t'a fait ta culture. » S'envoyer des fleurs pour la route ? Owen ? Jamaaaaais voyons. Il se mit à chantonner, continuant ses opérations chimiques sur les explosifs. L'envie d'une clope le prit. Il regarda la préparation de nitroglycérine sous ses yeux, ne pouvant s'empêcher de rigoler. Il valait mieux éviter de la fumer ici. Il termina l'étape de son charmant atelier de chimie et quitta la petite pièce, fermant derrière lui avant de s'allumer une clope. Soudain, on toqua à la porte. Il rajusta son arme sur son épaule. Fronçant les sourcils. « Ouais ? » gueula-t-il du milieu du salon. « Ouvre. » Un sourire fendit le visage du Squelette. Sa sœur apparut derrière la porte entrouverte, avant de le forcer à lui ouvrir plus, et de s'engouffrer dans l'appartement, la mine soucieuse. « Qu'est-ce qu'il y a ? » demanda Owen en fronçant les sourcils. « J'ai trouvé qui a tué maman. » Enfin. Owen se sentit plus léger. « Qui ? » « Papa. » Owen grommela, son visage s'assombrissant. « Il aura pas volé son séjour en enfer, c't'enflure. » Il recracha la fumée de cigarette lentement. « Ouais. Mais le mec qui a commandité l'assassinat est toujours en vie. » Owen haussa un sourcil. Intéressé. Sa sœur lui servir un sourire carnassier. « La partie reprend ? » « Je crois qu'elle n'est pas prête de s'arrêter. » Tout ce que le russe espérait, c'était que ce type ne faisait pas partie du Red Circle. Sa sœur remarqua son air préoccupé, ignorant tout de son appartenance au clan. « Un problème ? » « J'espère simplement qu'il a une bonne assurance vie. »

you give love a bad name

PSEUDO/PRENOM Ҩ Paradox / Sushi. CONNEXION Ҩ Style 7j/7 en temps normal, pis quand j'suis un peu overbookée j'essaye de passer vite fait tous les jours, mais dans le pire des cas on réduit à 4j/7. Si c'est moins j'poste une absence t'façon o/. OU AS-DÉCOUVERT LE FORUM Ҩ Par partenariat, sur The Other Side Ö. Et j'ai eu un coup de foudre .w. . CODE DU RÈGLEMENT Ҩ validée par lennon UNE SUGGESTION ? UN AVIS ?Ҩ Vi, peut-être un petit avis .w. J'ai relevé certaines fautes d'orthographe (faux je ne suis pas un correcteur sur pattes ->) dans tout ce qui est partie règlement et contexte, et j'me disais que faudrait peut-être les corriger, éventuellement, parce que dans les papiers officiels cey plus joli et attirant sans fautes .w. Mais l'erreur est humaine hein c'pas un reproche @@ *se cache* C'était juste comme ça en passant, une suggestion >//< *va se tirer une balle*. UN DERNIER MOT Ҩ J'ai galéré à trouver mon pseudo, mais je suis bien contente de m'être inscrite 8DD.

Code:

[size=11][b]RICK GENEST[/b] ☞ [i]owen a. karev[/i][/size]