LA SOIRÉE DE WAYNE ENTREPRISES Une silhouette au sourire malicieux se dessina sur une des centaines affiches placardées dans tous les coins de Gotham city. En grosse lettre on pouvait y lire les mots ; « Gala de charité organisée par l'entreprise Wayne » suivi d'une date en plus petit caractère ; « XX Mars 2012 ». D'un frottement de mains la silhouette s'éclipsa lentement, laissant s'échapper de ses lèvres un rire aigu et strident.
L'obscurité avait pris possession de Gotham depuis déjà quelques heures lorsque des silhouettes sombres se dirigeaient vers l'entreprise Wayne, partant des quatre coins de la ville. Au premier étage du bâtiment les rires et les discussions en tout genre battaient leur plein accompagnées d'une mélodie douce de violoncelle. Tout Gotham (ou presque) avait enfilé leurs plus beaux costumes, des colliers de diamants scintillaient aux cous des plus belles demoiselles, des montres aussi tape à l'œil que discrètes ornaient les poignets des plus chanceux. Riches ou pauvres, une soirée libre d'accès dans un seul but ; Aider les plus démunis. Et pourtant Gotham n'était pas de tout repos ce soir-là, il fallut attendre que l'immense horloge sonne ses vingt-deux heures tapantes pour que des coups de feu résonnent dans la salle pleine à craquer, plongeant dans la panique totale les habitants de la ville.
« Il est vingt-deux heures quarante-cinq, Smith et je suis en direct sur les lieux : des policiers m'entourent, je ne peux malheureusement pas pénétrer dans le bâtiment ni m'en approcher de trop près, nous sommes tous coincés ici par un mûr de policier qui tentent d'obtempérer avec les terroristes. Il y a plus d'une centaine de personnes retenues en otage par, d'après ce que disent les policiers, plusieurs malfrats armés jusqu'aux dents. La situation semble [...] » Une dizaine de journaliste étaient sur les lieux, tous dans un seul et unique but ; faire de l'audimat. Parmi les plus courageux quelques-uns essayaient de s'introduirent dans le bâtiment avec discrétion, ayant bien conscience que leurs rivales, eux-mêmes au plein cœur du désastre, étaient sur tous les écrans de télévision des chanceux à être restés chez eux ce soir-là.
Plusieurs Malfrats ? Effectivement, mais malgré ce que les policiers pensent à ce moment précis, ils n'ont aucune organisation, ayant tous décidés sans se consulter de faire leur coup (aussi différent soit-il) le même jour et au même moment. La rivalité ? Oubliez là, il est temps de vous sortir de là, ne paniquez pas, vous risquerez de vous retrouver avec une balle en plein cœur, ou peut-être avec un sourire dessiné au couteau et pourquoi pas brûlé vif ? Ou pire, mourir dans d'atroces souffrances... Quant à vous chers vilains, l'heure est venue de vous serrer les coudes, gardez votre fierté, la soirée ne sera pas de tout repos, ils vous attendent dehors pour vous reconduire à l'asile, le moindre faux pas vous sera fatale, ouvrez l'œil.... Et le bon.